Humidité et santé grâce à une qualité d’air intérieur optimale.
De faibles quantités de vapeur suffisent à provoquer des effets directs et indirects sur la santé des individus et sur le bâti. Une humidité relative comprise entre 40 et 60 % est indispensable au bon fonctionnement du système respiratoire, tandis qu’au taux supérieur se révèle néfaste à la fois pour le bâti et à les occupants. L’excès d’humidité provient principalement de l’activité humaine, comme la respiration et l’évaporation cutanée. Il est également issu des activités domestiques (toilette, cuisson, vaisselle, lessive, séchage du linge…). Un volume trop important de plantes vertes contribue à augmenter le taux d’humidité intérieure.

Les conséquences d’une forte humidité.
Une humidité relative élevée de l’air intérieur augmente le risque d’infestation par les acariens et entraine des condensations sur les zones froides des surfaces, favorisant la prolifération fongique et bactérienne. Si certains virus et bactéries, une fois libérés par l’homme ou l’animal, ne survivent pas longtemps dans l’air, d’autres peuvent subsister des mois ou des années sur des surfaces humides. Autres micro-organismes, les moisissures représentent plus de 100 000 espèces différentes de champignons microscopiques. Le métabolisme des moisissures produit une importante quantité de composés organiques volatils (COV) très odorants. Enfin, retenons que la dégradation des matériaux liée à l’excès d’humidité augmente les émissions toxiques.

La solution, la ventilation naturelle hygroréglable.
Il est donc nécessaire de contrôler efficacement le taux d’humidité relative dans le logement par une ventilation efficace qui le stabilise dans une plage de confort et de santé pour l’homme, soit à un taux compris entre 40 et 50 % d’humidité relative.